le principe est simple : on consolide les deux pièces à assembler solidement en prenant soin de ne pas obstruer l'accès au lieu de la "soudure" et de bien étanchéifier le reste. Cette pièce ainsi construite sera la cathode du système. D'autre part, une source de cuivre sera l'anode. Tout ceci sera plongé dans une solution de sulfate de cuivre et soumis à une tension de l'ordre de 1.4/1.5V. Plus l'intensité sera forte, plus ça se passera vite (mais c'est de la théorie, je ne sais pas s'il y a une limite...).

Voila ce que ça donne :

  

puis le montage en action :

 

 

Mais le problème c'est que :

  • Pour avoir une intensité qui permette de ne pas attendre trois ans pour avoir la réaction finie, il me faut une source de bonne capacité, sachant que pour ce genre d'expérience, surtout dans un bâtiment du CROUS, il est déconseillé de le faire sur le secteur. Alors j'ai pris deux batteries de voiture que j'ai usée... mais pour avoir les 1.4V requis, il me faut un pont diviseur de tension trop cher à fabriquer pour les intensités qui nous intéresse. Alors il a fallu que je fabrique ma batterie d'où l'acide sulfurique avec du plomb dedans qui est dans mon placard....Mais une fois que l'on a fabriqué l'oxyde de plomb, il faut charger la batterie, d'où la commande d'un chargeur chez qui fait 2, 6 et 12V en 0.6 A à 129F (soit 19€67) ce qui est très bien parce que moins l'intensité est forte plus la batterie est préservée des dégagements de dihydrogène et moins elle coûte cher... lol . Mais le colis est arrivé en retard, ça fait baisser la moyenne (comparer au deux jours pour le cuivre, deux jours pour le radiateur...et 4 jours pour les raccords.)
  • Le deuxième problème c'est que je ne vais pas gaspiller le cuivre que j'ai à la bonne épaisseur donc je vais utiliser des chutes qui sont par définition petites. Mais je ne vais pas changer les électrodes toutes les 5 min alors il faut que je m'en fabrique une grosse. Alors j'ai commandé du Bromure de Potassium à défaut de bromure de cuivre. En effet, c'est un produit quasiment introuvable et pourtant bien pratique pour moi parce qu'il dissout le cuivre naturellement par oxydoréduction (contrairement au sulfate de cuivre) et on peut récupérer le métal par hydrolyse de la solution. Alors je vais être obligé de faire l'hydrolyse du bromure de potassium pour récupérer le dibrome.....

Voici une autre raison de préférer l'hydrolyse à la soudure: le tableau que Leina a trouvé sur parle de lui même:

Le cuivre a un taux bien meilleur que l'étain donc la chaleur aura du mal à diffuser sur les plaques de cuivre non soudées en contact direct sur le proc. (NB: "Grey thermal compound"'est la pâte thermique: vous comprenez pourquoi il ne faut pas en mettre trois tonnes,...:-)